Dernière nouba

À Andrée


Elle a quitté l’hiver
un matin de plaine
empruntant les allées
engourdie
entre deux repos

Solaire, depuis les blancs marins
elle vient caresser mes joues,
habiter ma solitude
en eux

Elle attrape mes plaintes
éphémères pigments
échappés sur les aiguilles
Lumineuse, je te suis
Et ce sera

© Isabelle Crépeau - 2018