Côté est, côté Atlantique, côté du soleil levant.
Sur le trottoir de bois entre les églantiers et les pins, nous allons au jardin des parfums d’eau, de varech, de lumière et d’azur. Je vous emmène à la plage, celle qui s’étend à perte de vue, celle qui nous attend chaque été, là où les vagues dessinent des reliefs éphémères.
Marée basse, marée haute.
Je vous emmène courir dans les vagues, dans le sel et les embruns, là où les courants marins massent tandis que nous nageons vers le soleil.
Marée haute, marée basse.
Je vous emmène vous chauffer dans les dunes, au milieu des blés de mer, là où la chaleur enveloppe, caresse et endors. Il n’y a personne. Que le son des vagues qui s’échouent pour mieux repartir. Que la brise de sable qui berce.
Coquillages et fleurs de mer. Peau hâlée et corps libre. Fermez les yeux.
Souvenir d’été.