Ossatures de nervures sur toile d’octobre
Fritures et rouillures sur flaques d’eaux sobres
La terre croasse ses congères de feuillus
Venus des rameaux de cimes aux cils nus
Dans ce mausolée d’été ajouré
Sur les friches troublées de marais percés
Sèchent des tumulus d’érables pelés
Qui saignent à blanc le verso du printemps
© Isabelle Crépeau, 2014