Vivre de tumulte et d’eau vive
Aquatique et sans ancrage
Les oiseaux
Arpenteurs d’estuaires
À nouveau baignent le ciel
Mer hypnotique
Là où la terre se fragmente
S’ouvre l’espace
L’existant est matrice
© Isabelle Crépeau, 2017
Vivre de tumulte et d’eau vive
Aquatique et sans ancrage
Les oiseaux
Arpenteurs d’estuaires
À nouveau baignent le ciel
Mer hypnotique
Là où la terre se fragmente
S’ouvre l’espace
L’existant est matrice
© Isabelle Crépeau, 2017
L’heure dort dans l’univers du végétal, là, au bord du ciel, à l’ombre du silence
Que mon esprit se repose
©Isabelle Crépeau, 2016
C’est un petit chalet d’été sur une île tranquille au milieu d’une rivière de fleuve. Il nous attend tout l’hiver entouré des neiges, du froid et du silence.
Quand les glaces se rompent, que le courant se calme, que les feuillus font écran, que le merle et l’alouette nichent, nous voguons à la rencontre des souvenirs
pour retrouver l’eau fraîche et l’achigan des nénuphars, pour s’envelopper de chaleur de juillet et de lumière d’août, pour pénétrer la verdure où framboises et bleuets se cachent.
Le pays des vacances, c’est celui de la pêche et des balades en canot, des cigales, clapotis, criquets et crépitements. Celui de l’épinette, du bouleau, du cèdre, des aubes de brumes aux crépuscules de feux de camps et de guimauves grillées.
Et la brise des jours de pluie prépare des soirées de musique. Au son du piano faux, calés dans des fauteuils vieillots, un moment d’antan
À l’appel de la rentrée,
au bout du quai
nous laissons au chalet ses souvenirs.
Repartir vers rythme de demain
jusqu’ à l’an prochain.