L’heure dort dans l’univers du végétal, là, au bord du ciel, à l’ombre du silence
Que mon esprit se repose
©Isabelle Crépeau, 2016
L’heure dort dans l’univers du végétal, là, au bord du ciel, à l’ombre du silence
Que mon esprit se repose
©Isabelle Crépeau, 2016
Après les fièvres de froid et les pavés d’engelures
La saison se dissout des rigueurs de l’ardeur
Et les ruines de neiges cernées d’ombres de gris
Succombent aux giboulées de mars ondées de pluie
Et dans les ciels irisés de fards de l’espoir
Se découd un ruban de bises de printemps
© Isabelle Crépeau, 2014
Derrière les cheminées du méridien urbain
La montagne royale a givré
Des frimas de dentelles, des plumes de verglas
Des écailles de brume, des orfèvreries de glace
Dans ces jardins d’érables de la forêt montréale
Balayés des poudres des taïgas sudistes
Nous foulons les sentiers de sable et de sel
Vêtus des laines de loutre et de castor
Pour danser dans les halos violets de l’air inuit
Une valse des neiges, une mazurka céleste
Un pas de deux
Embrasés de soleils aux parcelles d’étoiles
© Isabelle Crépeau, 2013